Auteurs de violences conjugales

1. Une ligne d’écoute téléphonique dédiée pour les auteurs

Numéro « Ne frappez pas » : 08 01 90 19 11 : gratuite pour les appelants – tous les jours de 9h à 19h.

2. CPCA Sud – Centre de Prise en Charge des Auteurs de violences conjugales

Parce que la protection des victimes passe aussi par la prévention du passage à l’acte et la prévention de la récidive, il est nécessaire que les auteurs de violences conjugales soient pris en charge de manière globale.

Le CPCA Sud, un regroupement d’associations loi 1901 reconnues pour leurs interventions auprès des auteurs, a pour mission d’accompagner les auteurs de violences conjugales, à travers des actions de responsabilisation et autres actions complémentaires (psychosociales, thérapeutiques voire médicales, socioprofessionnelles, sur la parentalité, autour de l’hébergement dans le cas de mesures d’éviction).

Le CPCA sud est ouvert à toute personne auteure de violences conjugales. Ces personnes peuvent être :

  • volontaire / autonome
  • orientée par un professionnel, un partenaire
  • orientée par la plateforme d’écoute nationale
  • FNACAV « ne frappez pas »
  • orientée par les services judiciaires, orientée par le SPIP, les forces de l’ordre
Pour plus d’informations :

Pour intégrer le CPCA ou pour toutes autres informations : coordinatrice CPCA – email : cpcasud@aers-asso.fr – téléphone : 06 44 93 00 46

Vous pouvez aussi contacter directement les antennes du CPCA sur les départements. Pour le Gard, le relais du CPCA Sud est assuré par l’association La Clède (téléphone : 04 66 86 52 67 – email : b.agullo@laclede.fr) . L’association anime des stages de responsabilisation en direction des personnes auteures de violences conjugales et sexistes sur Alès et Nîmes.

Ils se déroulent ainsi :

  • Un entretien préalable d’une heure
  • 5 séances collectives hebdomadaires d’une heure trente
  • Un entretien bilan
  • 10 personnes maximum par stage / 5 personnes minimum.
  • Coût : 200€ par personne
  • Objectifs : responsabiliser les auteurs en travaillant avec eux sur les conséquences pénales, sociétales et familiales de leurs actes
  • Permettre la levée du déni des faits
  • Reconnaître la place de l'autre, victime ou témoin,
  • Favoriser la prise de parole des auteurs pour faciliter un travail d'introspection,
  • Travailler sur les représentations hommes/femmes.

En projet sur Alès : des groupes de paroles thématiques, ouverts, sur des durées plus longues permettant d’aborder les violences au sein du couple et intrafamiliales sur leurs différents aspects.