Prévention situationnelle

Mis à jour le 13/12/2022
La prévention situationnelle ne vise pas les individus mais les situations propices à la réalisation d’un délit. Elle consiste à prendre des mesures ou à adopter des moyens pour réduire les occasions de passer à l’acte.

En intervenant sur l’environnement le plus en amont possible, il s’agit de dissuader les potentiels auteurs d’une infraction de commettre un acte de malveillance ou d’incivilité et d’épargner les victimes éventuelles.
Répondre aux défis de l’insécurité dans les lieux de la vie quotidienne et veiller à la tranquillité publique, c’est mobiliser les capacités d’expertise publique, notamment déployer les diagnostics de sécurité, élaborer des études préalables à tout aménagement collectif et recourir à la vidéoprotection.

La police et la gendarmerie nationales forment des personnels, nommés « référents sûreté»,  pour dispenser des conseils de sûreté et  réaliser des diagnostics de sûreté, des audits ou des études au bénéfice des professionnels du champ scolaire, commercial et industriel, institutionnel.
Ils apportent également leurs compétences en matière de prévention technique de la malveillance dans le domaine de l’urbanisme et de la construction (opérations de rénovation urbaine, constructions d’E.R.P de 1ère catégorie, …). Actuellement, la police comptabilise 186 référents sûreté dont 42 dans le ressort de la Préfecture de Police, la gendarmerie  en dénombre 146.