Remise de l’insigne d’Officier de la Légion d’Honneur à Madame Andrée Julien
Parmi les 250 femmes déportées dans le Gard, à 99 ans, elle est la dernière résistante et gardoise déportée ; un véritable témoignage du passé.
A seulement 17 ans, elle rentre dans la Résistance en tant qu’agent de liaison. À ce titre, elle distribue des tracts, forme des jeunes résistants et recherche des renseignements au profit de la Résistance. Arrêtée en 1942 sur dénonciation, elle est déportée deux ans plus tard dans un camp disciplinaire à Neue Bremm près de Sarrebruck avant d’être transférée au camp de Ravensbrück jusqu’en 1945.
À son retour en France, son engagement ne faiblit pas et travaille dans l’administration publique, notamment à la préfecture du Gard où elle termine sa carrière.
Symbole vivant de nos valeurs républicaines, Andrée Julien respecte sa promesse faite dans les camps : celle de témoigner dans les écoles. Ainsi, de 2010 à 2019, elle raconte son histoire mémoire à plus de 26 000 élèves dans les établissements scolaires et entretient le devoir de mémoire en participant aux cérémonies commémoratives. En outre, son histoire et ses combats appellent le respect et la considération.
Aujourd’hui Officier de la Légion d’Honneur, Andrée Julien continue et continuera d’inspirer les jeunes et futures générations.
Cette cérémonie s’est déroulée en présence de Christian Bastid, vice-président du conseil départemental, Daniel-Jean Valade, vice-président de Nîmes Métropole et déléguée à l’enseignement supérieur, Monique Boissieres, conseillère déléguée aux Armées et au monde combattant, Cyril Le Normand, Dasen adjoint, Jean-Paul Boré, président des Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation (AFMD) et de la famille et amis de Madame Julien.
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