Grenelle de la lutte contre les violences conjugales

Le mardi 3 septembre 2019, le gouvernement a lancé le Grenelle des violences conjugales sur l’ensemble du territoire national. La date choisie (3/9/19) a été l’occasion de mobiliser la société toute entière et rappeler l’existence du numéro d’urgence 3919, numéro d’écoute national, anonyme et gratuit, destiné aux femmes victimes de violences et à leur entourage. Lors de l'ouverture du Grenelle, le Premier ministre a annoncé 10 premières mesures d’urgence pour protéger les femmes victimes en les éloignant de leur agresseur, en les mettant à l'abri, en limitant l'exercice de l'autorité parentale du parent violent, en les protégeant tout au long de la chaîne pénale.

Partout en France, des rencontres se sont tenues avec l’ensemble des partenaires concernés et une consultation nationale s’est organisée, à laquelle toute personne pouvait apporter sa contribution.

Le Grenelle s’est clôturé le 25 novembre 2019, journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, par l’annonce par le Gouvernement de 30 mesures supplémentaires dans le cadre d’un nouveau plan stratégique quinquennal. Retrouvez le détail de ces mesures en cliquant ici .

En 2019, plus de 100 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint. Si le Gouvernement agit sans relâche contre ce fléau, chacun doit aussi pouvoir se mobiliser à son niveau.

Le Grenelle permet aussi de rappeler la loi aux auteurs de violences et les peines qu’ils encourent, tout en incitant les témoins et les victimes à signaler ces violences.

Rencontres et mobilisation dans le Gard

Mardi 3 septembre 2019, Didier Lauga, préfet du Gard, et Eric Maurel, Procureur de la République du Tribunal judiciaire de Nîmes, ont organisé une conférence de presse dans le cadre du lancement du Grenelle des violences conjugales, initié par Madame la Secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les hommes et les femmes.

Étaient également présents lors de cette conférence de presse, Joëlle Gras, sous-préfète du Vigan, chargée de mission « Violences conjugales », le colonel Laurent Haas, commandant le groupement de gendarmerie départementale du Gard, Jean-Pierre Sola, commissaire général, directeur départemental de la sécurité publique, Véronique Simonin, directrice départementale de la Cohésion Sociale, Vivette Lopez, sénatrice du Gard, Béatrice Bertrand présidente du CIDFF ainsi que de nombreux acteurs du territoire en charge de cette problématique.

Le lancement de ce grenelle a débuté par une réunion du Comité Local d’Aide aux Victimes, outil pratique qui référence les acteurs et leurs missions pour apporter à la victime une réponse efficace, personnalisée et adaptée à l’infraction subie.

Dans le cadre de ce grenelle, la sous-préfète du Vigan, a organisé 6 rencontres sur l’ensemble du territoire gardois : Nîmes, Alès, Le Vigan, Bagnols-sur-Cèze, La Grand Combe et Aigues-Mortes sur de nombreuses thématiques (lieux d’accueil, d’écoute et d’orientation/hébergement-logement/protection des victimes et des enfants/prévention et lutte contre la récidive…). Des groupes de travail ont depuis été organisés avec les acteurs du département pour la mise en œuvre effective des mesures nationales.

En ce qui concerne les violences faites aux femmes, on a déploré en 2021, comme en 2018, deux décès de violences conjugales dont 1 féminicide. Ce chiffre est en augmentation puisqu'en 2019, le Gard n'a connu qu'un seul décès. La DDSP du Gard comptabilise 614 faits de violences conjugales au regard des 7 premiers mois de l'année 2021.

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Pour plus d’informations sur cette réunion

Pour suivre la mise en place nationale des mesures issues du Grenelle : https://www.egalite-femmes-hommes.gouv.fr/