Territoires : Marie-Françoise Lecaillon, préfète du Gard, à l'assemblée générale de l'AMF du Gard

Mis à jour le 18/10/2021
Samedi 16 octobre 2021, sur l’invitation de Philippe Ribot, président de l’AMF 30, Marie-Françoise Lecaillon, préfète du Gard, accompagné de Iulia Suc, directrice de cabinet et de Frédéric Loiseau, Jean Rampon et Saadia Tamelikecht, respectivement sous-préfets de Nîmes, d’Alès et du Vigan, a assisté à l’assemblée générale de l'Association des Maires du Gard et des Présidents d’EPCI qui s’est tenue au Pont du Gard

Quelques semaines après le salon alésien des maires et EPCI Établissement Public de Coopération Intercommunale du Gard, entourée des membres du corps préfectoral et des directeurs de services déconcentrés, ce déplacement a été l'occasion d’évoquer de nombreux points avec les premiers magistrats du Gard.

Lors d'un discours, la préfète du Gard a tout d’abord évoqué les deux épisodes d'intempéries qui ont touché de nombreuses communes gardoises et rappelé l’engagement des équipes municipales et des services de l’État au côté des populations sinistrées dans cette gestion de crise et dans le processus de réparation. Soulignant la nécessité de s'adapter et de réagir, Marie-Françoise Lecaillon a souligné le rôle du maire comme le premier maillon de la chaîne de secours notamment avec le Plan Communal de Sauvegarde (PCS) et le travail de prévention mis en œuvre par les Plans de Prévention des Risques Inondation (PPRI).

La préfète du Gard a évoqué l'importance de l'action publique territorialisée par l'action complémentaire entre les élus et les fonctionnaires de l’État, qu'il reste à étoffer sur de nombreuses thématiques.
La gestion de l’eau est un enjeu tant sur le plan qualitatif avec la protection des captages et la qualité de l’eau que quantitatif avec la mise en place du comité local de l’eau, instance stratégique chargée de mettre en œuvre une vision partagée.

L’agriculture est aussi un point essentiel en particulier avec le réchauffement climatique et les risques naturels qui y sont liés. Pilier de l’économie gardoise, l’agriculture est fortement impactée par les aléas climatiques (sécheresse, gel,…). L’épisode de gel, qui a touché plus de 3 000 exploitations sur les 5 500 avec une perte de production estimée à 400 millions d’euros, l’État a soutenu les filières durement frappées avec la mise en place d’un fonds d’urgence, la prise en charge de cotisations sociales et la sollicitation exceptionnelle des dispositifs « calamités agricoles ».

Marie-Françoise Lecaillon a poursuivi son intervention par l’évocation de la crise sanitaire d’un point de vue économique avec la mise en place d’un comité départemental de sortie de crise, d’un point de vue sanitaire avec la médecine de ville qui prend le relais dans la vaccination et d’un focus sur les mesures France Relance autour de l’écologie, la cohésion sociale et la compétitivité des entreprises.

Enfin, la dotation financière apportée aux communes (DETR, DSIL, DPV et CRTE) et la sécurité civile, publique et routière restent des préoccupations majeures au cœur de la collaboration entre État et collectivités territoriales.