Vigilance sur les pratiques de ventes frauduleuses

Mis à jour le 04/10/2021
La Direction Départementale de la Protection des Populations (DDPP) du Gard alerte les consommateurs sur les magasins à bail précaire récemment installés dans le département.

La procédure de ces magasins est la suivante : les vendeurs passent un appel téléphonique aux personnes puis invitent les personnes à venir retirer un cadeau.

Sur place, les personnes obtiennent effectivement un cadeau, mais une équipe de vendeurs professionnels leur propose d’acquérir les marchandises exposées à un prix élevé.

Les vendeurs proposent alors des remises substantielles (ces remises ne s’appuyant pas toujours sur des prix réellement pratiqués). Dans la plupart des cas, une pratique agressive est constatée.

La DDPP Direction Départementale de la Protection des Populations invite les consommateurs à exercer un regard particulièrement critique sur la générosité des rabais et à vérifier les prix pratiqués par d’autres commerces avant de signer un bon de commande.

Si une commande est passée, la loi protège les consommateurs pour un achat inconsidéré :

En cas de signature d’un bon de commande, il est interdit au vendeur de percevoir, sous aucun prétexte et sous aucune forme, une somme d’argent avant l’écoulement d’un délai de sept jours. En effet, ce délai peut être mis à profit pour réfléchir ou comparer les prix et annuler le cas échéant sa commande.

Pour se rétracter, il suffit de détacher et compléter le bordereau de rétraction du bon de commande puis de l’envoyer à l’adresse indiquée par lettre recommandée avec accusé de réception. Cet envoi rompt définitivement le contrat de vente et libère l’acheteur de tout engagement.

Attention : il convient de conserver précieusement l’accusé de réception qui fera preuve de la résiliation du contrat devant un juge.

Enfin, si vous êtes inscrit sur BLOCTEL, penser à noter le numéro qui vous a contacté et à le communiquer à la DDPP Direction Départementale de la Protection des Populations (Direction Départementale de la Protection des Populations). L’appelant encourt une amende administrative de 375 000 euros.