13 concertations citoyennes pour les prochains contrats de ville dans le Gard

Mis à jour le 10/10/2023
La réforme de la politique de la Ville, instaurée par la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine du 21 février 2014, a pour objectif d’assurer l’égalité entre les territoires, de réduire les écarts de développement entre les quartiers défavorisés et leurs unités urbaines et d’améliorer les conditions de vie de leurs habitants

Le contrat de ville actuel se termine le fin décembre 2023. Il convient dés à présent de débuter la rédaction des prochains documents, afin de définir les priorités des territoires, et d'établir une gouvernance permettant de travailler efficacement. Certaines thématiques nouvelles pourraient figurer dans les futurs contrats notamment la transition écologique et le développement durable.

Les contrats de ville fixent le cadre des projets de renouvellement urbain et prévoient l’ensemble des actions à conduire pour favoriser la bonne articulation entre ces projets et le volet social de la politique de la ville.

Qui participe à l’élaboration des contrats de ville ?

L’Etat et ses établissements publics, l’intercommunalité, les communes, le Département et la Région, ainsi que les autres acteurs institutionnels (organismes de protection sociale, acteurs du logement, acteurs économiques) et l’ensemble de la société civile, en particulier les associations et les habitants des quartiers prioritaires, sont parties prenantes de la démarche contractuelle à chacune de ses étapes.

Et dans le Gard ?

> 10 communes et 3 EPCI Établissement Public de Coopération Intercommunale ont été impliqués

> 13 concertions citoyennes ont eu lieu

> 572 citoyens ont participé

Après l'étude de 509 questionnaires, la prochaine étape repose sur la rédaction des nouveaux contrats de ville qui pourront intégrer les demandes ou remarques des citoyens.

Les villes concernées sont: Nîmes, Alès, Saint Ambroix, Anduze, Bagnols sur Cèze, Pont Saint Esprit, Uzès, Saint Gilles, Vauvert et la Grand Combe

Les contrats de ville reposent sur 3 piliers.

> La cohésion sociale : le contrat de ville prévoit les mesures de soutien aux équipements sociaux, culturels, sportifs, et aux associations assurant le lien social sur le territoire. Ils assurent un investissement supplémentaire des partenaires du contrat de ville dans les domaines de l’éducation, de la santé et de la justice.

> Le développement de l’activité économique et de l’emploi : les contrats de ville veillent à une présence de Pôle Emploi et des missions locales dans chaque territoire prioritaire, à la mobilisation d’au moins 20 % des contrats aidés et des aides à l’emploi pour les jeunes des quartiers, ainsi qu’au développement de l’entrepreneuriat.

> Le cadre de vie et le renouvellement urbain : les contrats de ville programment les créations d’équipements, la mobilité dans le parc résidentiel et l’installation de nouvelles activités dans le quartier. Ils détaillent les initiatives prises pour l’amélioration des relations entre la police et la population. Dans les territoires éligibles au nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU), les contrats déterminent les objectifs opérationnels de transformation du quartier et de mixité sociale.

Les habitants, directement associés à la démarche contractuelle.

Dorénavant, tous les dispositifs - contrats de ville et projets de renouvellement urbain- sont conçus et pilotés en associant les citoyens concernés.

Des conseils citoyens sont créés dans les territoires prioritaires. Ils ont pour mission d’être des lieux d’échanges entre habitants, de développer l’expertise d’usage, d’assurer la représentation des habitants dans toutes les instances du contrat de ville et de constituer un espace permettant les initiatives à partir des besoins des habitants.