Organisation mise en place dans le Gard

Mis à jour le 27/02/2023

Mise en place d'un comité départemental

Compte-tenu de l’évolution des populations de loup dans les départements limitrophes, un comité de veille gardois s'est mis en place en 2010.
Il regroupe les différents acteurs concernés :

  • la chambre d’agriculture du Gard, le service pastoralisme de la Chambre Régionale d'Agriculture, la fédération Gard-Lozère des groupements pastoraux, le syndicat ovin,
  • la fédération des chasseurs,
  • l'entente Causse-Cévennes,
  • les experts scientifiques et techniques,
  • les associations de protection de l'environnement,
  • les établissements publics et services déconcentrés de l’État : DRAAF, DREAL, Parc National des Cévennes, OFB, louvetiers, DDTM.

Intégration du Gard au réseau loup 

Afin de pouvoir organiser une formation de correspondants loup, le Préfet du Gard a sollicité l'intégration du département au réseau loup par courrier du 20 novembre 2012 au Ministère chargé de l'écologie.
Celui-ci a répondu favorablement le 27 décembre 2012.

Formation de correspondants loup et d'observateurs avertis 

Les 26 et 27 mars 2013, une formation de correspondants loup s'est tenue à Alès.

Ces correspondants sont chargés de réaliser les constats d’attaque et de participer au suivi de l’espèce par relevés d’indices de présence.
La formation a été dispensée par 2 agents du CNERA-PAD (Centre National d’Etudes et de Recherche Appliquée Prédateurs-Animaux Déprédateurs) et de l'ONCFS venus des Hautes-Alpes.

37 personnes y ont assisté :  
  • 10 éleveurs,
  • 2 chasseurs,
  • 3 scientifiques,
  • 5 louvetiers,
 
Le 29 juillet 2014, une formation d'observateurs avertis a été organisée au Vigan.
Elle s'est tenue sur une demie-journée avec pour objectifs d'expliquer le fonctionnement du réseau national, connaitre le comportement du loup et de savoir comment en reconnaitre les indices de présence.
28 personnes y ont participé.
   
Le 29 mars 2018, une nouvelle formation d'observateurs avertis a été organisée à Nîmes sur une journée.
22 personnes étaient présentes.

Réalisation d'une analyse de vulnérabilité des élevages gardois à la prédation en vue de la réduire avec des moyens adaptés 

Cette étude a été financée par des crédits d'urgence du Ministère chargé de l'agriculture. Un marché public a été lancé pour désigner la structure chargée de la réaliser. Il a été attribué à la Chambre d'Agriculture du Gard et à l'OIER-SUAMME (Service d'Utilité Agricole Montagne Méditerranée Élevage).
L'étude est ciblée sur le secteur Montagne et Piémont du département. Pour une partie du territoire concerné, le contexte est proche de celui du Causse Méjean et du Mont Lozère, étudiés dans le cadre de l'analyse de vulnérabilité lancée en 2012 par la DDT de la Lozère.

L'étude gardoise s'est donc attachée à analyser les zones géographiques et les systèmes pastoraux que l'étude lozérienne n'a pas abordés.

Un groupe de travail a suivi l'élaboration de l'étude durant l'année 2013. Elle a été présentée et validée lors du comité de veille du 27 janvier 2014.

La chambre d'agriculture et l'OIER SUAMME ont ensuite avec l'ONCFS et la DDTMDirection Départementale des Territoires de la Mer présenté les résultats de cette étude auprès d'éleveurs le 27 mars 2014 à Alès et le lendemain à Valleraugue.